Une citation vous définissant ? « Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. » ▬ Jeux d'enfants. Quel est votre livre préféré ? Le dernier livre que j'ai lu de ma propre initiative doit être Bambi alors cette question restera certainement sans réponse. Et bien entendu, lors de mon éducation, j'ai dû lire les grands classiques écrits par V. Hugo, W. Shakespeare, J.W von Goethe... mais je n'ai pris strictement aucun plaisir. Je n'aime pas lire. Quelle chanson écoutez-vous le plus souvent ? Spontanément, je dirais New Born de Muse ; remarquez, j'aime toutes les chansons de ce groupe. Quel film avez-vous le plus vu ? Les films pornographiques ne comptent pas je pense... non, je plaisante. Je dirais... Big Fish. J'aime ce genre de film que l'on doit revoir au moins trois fois pour pouvoir l'apprécier réellement et complètement. A chaque nouvelle vision, on remarque plus de détails encore. J'aime. Vraiment. Quel est votre parfum fétiche ? Pouah, ce n'est pas ce qui me passionne le plus je vous avoue. Une des bonnes m'achète chaque mois ou presque un nouveau parfum et je ne regarde que très rarement la marque. Tant qu'il me plaît, c'est le principal. Quelques défauts et qualités vous décrivant : Je pense que le plus grand reproche que l'on peut me faire est de profiter trop des femmes. Je ne sais pas... dès que j'en vois une à peu près charmante, j'ai l'impression de devenir fou et il me la faut absolument. Non non, je ne considère pas la femme comme un objet sexuel, je la respecte et je l'admire pour ses nombreuses qualités mais je deviens d'humeur plus exécrable lorsque l'une d'entre elles me résiste. Ne suis-je pas assez séduisant ? Mais de ce côté-là je n'ai pas beaucoup de souci à faire, la plupart du temps, elles tombent comme des mouches... Enfin tout ça, c'était avant. Avant que je passe deux ans comme une larve. L'alcool, je n'y ai jamais résisté. Dès mon plus jeune âge d'ailleurs, j'ai été très attiré par ce côté très 'fun' que procure ce liquide. Evidemment, au début, je ne buvais qu'une petite bière en soirée, j'écoutais attentivement les conseils de ma très chère mère et j'étais raisonnable. Bon d'accord, j'avais douze ans. Mais les choses ont commencé à se compliquer lorsque j'ai découvert la Vodka. J'ai commencé à délirer et à devenir un réel adepte de cette boisson enivrante. Je ne suis pas totalement responsable de ma déchéance... Non, si vous cherchez le coupable, demandez à la Vodka. Je n'arrive tout bonnement pas à résister à son appel. Qui est presque plus fort que celui des femmes. Presque. Et où sont passées mes qualités dans tout cela ? Je n'en ai pas beaucoup, c'est vrai... la plus importante reste certainement mon intelligence. Sans travailler je parvenais toujours à avoir d'excellentes notes et j'étais toujours dans la tête de classe. Les professeurs ne comprenaient pas parce que je n'écoutais jamais en classe et étais toujours dissipé. Les soirs et mes week-ends étaient consacrés à la drogue, au sexe et à l'alcool ; certainement pas aux révisions. Mais j'avais été doté d'une intelligence vraiment hors-du-commun alors j'ai pu entreprendre de hautes études. De très hautes études. Et là encore, je n'ai pas échoué. Mais j'étais habitué, que voulez-vous...
→ Mais qui êtes vous réellement !
Prénom/Pseudo : Lena. Âge : 17 ans. Comment avez vous trouvé le forum ? Euuhm... Une publicité sur Cache Cache je crois. Comment le trouvez-vous (positifs comme négatifs) ? Absolument... magnifique. Maintenant il faut qu'il se remplisse en membres ! Votre niveau de RP ? 6/10. Fréquence de Connexion : 3/7 en semaine et pendant les vacances... ça dépend. Code en entier :
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'OK BY PHOENIX'
Dernière édition par Axel O. Morrison le Sam 6 Mar - 14:23, édité 21 fois
Axel O. Morrison
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Sujet: Re: ▬ « Axel Oliver Morrison. » -Terminée.- Mer 17 Fév - 17:48
« La vie offre toujours deux pentes. On grimpe ou on se laisse glisser. » ▬ Pierre Hebey.
▬ « Où tu vas comme ça Morrison ? » ▬ « Ne me regardez pas avec cet air... Vous n'êtes déjà pas à votre avantage, ce serait dommage de vous défigurer encore plus. » ▬ « MORRISON ! » ▬ « Oui ? » ▬ « Hors de ma vue ! » ▬ « Avec plaisir madame, je ne saurais vous supporter plus longtemps encore. » ▬ « Et ne me réponds pas ! » ▬ « Mais oui ; parfaitement madame. » ▬ « MOOOOOORRISON ! »
Malheureusement pour elle, j'étais déjà loin.
Mais quand cesserai-je enfin de détester toute l'équipe professionnelle de la Special Institut ? La lettre de la Nox m'a pourtant permis de venir habiter ici, de sortir d'une torpeur qui durait déjà depuis trop longtemps pour moi. Alors pourquoi haïssais-je à tel point cet établissement ? Cette question restera à jamais sans réponse.
C'était d'un pas aléatoire que je me rendais dans ma chambre. Les supérieurs ne m'avaient pas laissé le choix et je devais cohabiter avec deux boulets bien professionnels. Non pas qu'ils me gênaient réellement mais j'aimais mon intimité et je détestais être dérangé quand j'entreprenais quelque chose. Et justement mes colocataires étaient curieux comme je ne l'avais jamais vu. Terriblement dérangeant. Quand j'arrivai dans mon antre, je remarquai avec joie que j'étais seul. Que j'allais être tranquille en me plongeant dans mes pensées. Et mes souvenirs. Dire qu'ici, ma famille me manquait était un terme assez hyperbolique car même si je m'ennuyais de mon aînée, Cassandre, mes géniteurs, eux, étaient relativement insignifiants à mes yeux.
Je me posai sans aucune délicatesse sur le lit. CRAAAAC. Oups, une latte sera peut-être à remplacer... Je haussai les épaules en me disant que la facture serait sûrement envoyée au gérant de mes finances, James, qui s'en occuperait sans un mot. Encore un avantage d'appartenir à une famille aristocratique qui m'a légué tout notre argent. Héritage signifie souvent orphelin. Mais tel n'était pas mon cas. Certes, dans mon esprit, tout était bien clair, mes parents n'existaient plus. Mais malheureusement ils n'étaient pas en train de pourrir sous Terre et d'être mangés par les vers mais se trouvaient dans un asile. Psychiatrique. Non, je ne voulais pas reconnaître que ceux qui m'avaient conçu étaient de pauvres aliénés. Et que la fortune des Morrison m'était revenue simplement parce que j'étais leur seul fils. Cassandre, elle, était partie sans laisser de traces il y a bien trop longtemps pour que l'on se soucie d'elle dans le partage de l'argent. Elle avait déjà tout compris à cette époque.
Tout en sirotant une grenadine [faute de Vodka j'avais dû me rabattre sur une boisson plus... neutre disons] je sortis de vieilles photos que je regardais occasionnellement, pour ne pas totalement perdre celui que j'étais avant. Avant que je passe deux ans enfermé comme un moine je veux dire. Parce que pendant tout ce temps, j'étais devenu quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui ne supportait vraiment pas la présence d'autrui. Quelqu'un qui s'était tellement replié sur lui-même que ses connaissances l'avait rayé de leurs amis. Quelqu'un qui avait vainement tenté le monde extérieur mais qui n'y était pas parvenu, à cause de flash. Quelqu'un qui se maudissait de ne pas être normal, non, au lieu de ça, il était un espèce de bâtard qui pouvait se transformer en n'importe quel animal. Quelqu'un qui était à deux doigts d'être devenu : autiste.
La première photo que je regardai représentait une famille dans un jardin. Le genre de famille à laquelle les plus démunis rêvent d'appartenir. Le genre de famille qui m'avait empoisonné l'existence. Ma mère, Zelda, était une Grecque de sang pur, j'entends par-là qu'elle n'avait pas été conçue avec un étranger. Mon père, en revanche, Alexander, était un sang-mêlé. Sa mère, ma grand-mère paternelle, était une simple jeune fille au pair qui n'avait encore rien vu de la vie. Evidemment, lorsqu'un bel américain pointa le bout de son nez et qu'elle comprit qu'il s'était épris d'elle, la jeune fille n'hésita pas. Seulement, le fabuleux sauveur, mon grand-père était d'une violence effroyable et ne tarda pas à frapper son épouse. Puis, à la violer. Mon père, Alexander, naquit donc dans une famille déjà brisée et grandit dans l'agressivité. Aujourd'hui, je considère que mon père a commis la même erreur que son propre père : il a détruit une famille.
L'argent n'a jamais été un problème pour nous, grâce à l'argent qu'Alexander avait acquis aux États-Unis. Nous n'avons jamais su d'où il provenait et personne ne posait jamais de questions, de peur de le brusquer. Mais nous n'étions pas dupes, si notre nom, Morrison, était inconnu en Amérique, il y avait une bonne raison. Cet argent était sale mais il permettait à tous de vivre dans le luxe alors nous ne protestions pas. A présent je me rends compte que c'était une belle erreur. Sur cette photo, j'étais encore jeune, je devais avoir neuf ou dix ans. Mais déjà on remarquait dans mon regard une lueur sarcastique et... manipulatrice ? Mes iris étaient toujours du même vulgaire marron, qui n'a rien de stupéfiant et mes cheveux un tantinet ébouriffés, comme à l'ordinaire. Finalement, en dix ans, je n'avais pas tellement changé. Physiquement j'entends par-là évidemment, parce que moralement, j'étais devenu totalement quelqu'un d'autre. Comme si mon corps n'évoluait pas mais que mon esprit changeait avec le temps.
Je pris alors une autre photo et je l'étudiai minutieusement. Je devais être en plein dans l'adolescence car on pouvait y voir quelques boutons [Bah oui, personne n'est parfait, pas même Môôôsieur Axel Oliver Morrison, et je l'assume parfaitement.] qui bourgeonnaient. Mais mes pustules n'étaient pas franchement ce qui m'intéressait. Non, mais la fille, rousse à la peau d'une extrême pâleur m'interpellait plus. A cette époque, elle représentait absolument tout à mes yeux. Puisque je ne pouvais pas compter sur mes richissimes de parents et que ma sœur était toujours partie à droite à gauche, j'avais trouvé refuge avec Faustine. Elle était du même âge que moi mais appartenait à une famille grecque, très, très pauvre. Mes parents voyaient notre amitié d'un mauvais œil et prétendaient toujours un rendez-vous à droite à gauche lorsqu'elle venait à la maison. Ainsi, ils ne la fréquentaient pas. Aujourd'hui, j'aurais protesté contre cette attitude grotesque mais à l'époque, j'étais encore trop jeune pour me rendre compte de l'énormité de leur comportement. Oui, Alexander et Zelda se comportaient d'une manière puérile.
Je m'étais lié d'amitié avec Faustine à l'école. Je venais tout juste de déménager et j'arrivais dans une nouvelle ville. Ce qui signifiait que j'allais devoir m'ouvrir un peu au monde et me faire des amis. Cassandre, mon aînée, aurait très bien pu m'aider dans cette rude tâche malheureusement, elle disait qu'elle ne voulait pas déjà ruiner sa réputation en traînant avec son petit frère. Vive la fraternité, je dis moi. Tous les élèves me regardaient d'un mauvais œil et le fait que mon père, américain avait fait fortune dans leur pays, certainement à la place de Grecs au sang pur, n'arrangeait vraiment pas les choses. Seule Faustine avait eu le courage de m'adresser la parole et dès le moment où j'avais posé les yeux sur elle, je ne pus plus me résigner à la quitter. Comment une fille pouvait-elle être aussi jolie et intimidante à la fois ? Elle était dotée d'un fort caractère et n'était pas le cliché des filles du collège. Son rang dans la société lui avait appris de toujours se débrouiller seule et ne jamais compter sur les autres. Décidément, cette fille me plaisait bien.
Les années passèrent et je restai ami avec. Mes parents avaient longtemps pensé que cette relation ne mènerait nulle part. Malheureusement pour eux, plus le temps passait et plus je m'attachais à Faustine. Eux, continuaient à la fuir comme la peste. Cassandre l'aimait bien et trouvait que nous aurions formé un beau couple. Ce fut quand elle me dit part de ses pensées qu'un tilt se fit dans mon esprit. J'avais toujours adoré et aimé Faustine. Seulement, je n'avais pas voulu mes sentiments amoureux parce que je ne voulais pas que cela brise notre amitié. Mais plus nous passions de temps ensemble, plus il était difficile de contenir ma passion et de résister à la tentation. Un jour, je cédai ; je l'embrassai.
▬ « Mais qu'est-ce que tu fais là, Axel ? » ▬ « Faustine je... Je t'aime. » ▬ « Alors c'est vrai que ça change tout. »
Notre idylle dura un an. Evidemment, je l'avais caché à mes parents, de peur qu'ils s'opposent à notre amour. Mon comportement vous paraît peut-être enfantin mais j'avais raison car quand mon père le découvrit, il ne me fit pas de cadeau. Il décréta que je devais quitter cette fille parce qu'elle nuisait à la réputation des Morrison. Fou de rage, je balançai un nombre incalculable d'objets d'une valeur inestimable contre les divers parois de notre demeure.
▬ « Mais.. Mais tu es fou, Axel ! » ▬ « Et c'est toi, salaud, qui me parle de folie ? Mais regarde-toi ! Tu es paranoïaque, rigide, manipulateur et prétentieux !» ▬ « Tu ne me parles pas comme ça. Je n'accepterai pas deux fois. » ▬ « Ta gueule, mais ta gueule ! » ▬ « Répète un peu ça ! » ▬ « TA GUEULE CONNARD ! »
Ce jour-là, je me pris la plus grosse droite jamais donnée par mon père. Et je peux vous certifier que je m'en souviendrai toute ma vie. Quelques temps plus tard, on m'annonçait que mes parents étaient arrêtés pour braquage à main armée dans une banque. Je déglutis. C'était une blague n'est-ce pas ? N'étions-nous pas le premier avril ? Avec horreur, je constatai qu'on me répétait simplement les faits. A compter de ce jour, ma vie devint un enfer. A commencer par cette fameuse soirée chez Faustine. J'étais heureux d'enfin me concentrer sur autre chose. Les amis chez ma bien-aimée avaient été sympathiques et ne m'avaient pas parlé de l'arrestation de mes géniteurs. Tout se déroulait donc à merveille. Nous étions tranquillement en train de parler un peu quand Nataniel décida d'aller faire une ballade en ville. Nous avions déjà tous trop bu mais personne ne protesta et nous le suivîmes tous. Nous arrivâmes sur un pont très mal protégé et nous nous assîmes. Les gars avaient encore emmené quelques bouteilles alors je commençai à boire, tout en continuant de fumer ma cigarette. Les filles mirent de la musique et commencèrent à danser, certainement dans le but de nous exciter un peu. Mais moi, je n'avais d'yeux que pour Faustine. L'alcool avait eu raison de nous tous et plus personne ne comprenait ce qui se passait. Et plus particulièrement, lorsque Faustine tomba par dessus la barrière du pont.
Moi, j'étais dans un état second et je ne comprenais plus tellement ce qui se produisait. Les filles s'étaient mises à crier et à pleurer mais moi je continuais tranquillement de boire et fumer. Certains des gars étaient descendus en dessous mais moi je n'avais pas envie de me bouger. Je pris conscience de la gravité de la situation quand Nataniel vociféra mon prénom et laissa tomber ces mots. Impitoyables.
▬ « Faustine est morte. »
Là, tout devint flou. Je me souviens simplement d'avoir hurlé, hurlé, hurlé, à n'en plus pouvoir...
Je ne voulus pas voir son corps, qui était désarticulé. J'avais trop mal. Plus tard, j'entendis les sirènes au loin, s'éloigner en emportant à jamais Faustine. Quand je rentrai chez moi, je ne trouvai pas mes parents, qui devaient être sortis à une fête de bienfaisance où les gros bourges ne cherchaient qu'à exposer leur argent. J'allai directement dans ma chambre, ne cherchant même pas à savoir si Cassandre était là ou non. Je ne voulais voir personne. Je voulais m'enfermer dans mon mutisme et ne plus jamais en sortir. J'étais arrivé au terme de ma vie quand Faustine avait quitté ce bas monde. Une fois posé sur mon lit, je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes. La vie était trop injuste pour que l'on puisse la vivre pleinement. Comment continuer à être heureux si j'avais perdu le seul être qui me rendait le sourire dans les moments critiques ?
▬ « BORDEL DE MERDE... »
Lançai-je en hurlant à travers toute ma chambre.
Deux minutes plus tard, Cassandre arrivait en courant.
Je m'endormis dans ses bras, après lui avoir relaté les faits. Une fois que j'eus commencé de parler, je ne pus plus m'arrêter ; de violents sanglots dans ma voix m'empêchaient parfois de terminer mes phrases, mais mon aînée comprit. Et elle me berça pendant toute la nuit. Au petit matin, je découvris que j'étais seul. Un mot était accroché au frigo.
▬ « Axel, Je suis désolée de t'infliger ça mais j'ai dû partir. Tu dois savoir que les parents n'ont plus une très bonne côte de popularité, je dois faire ma vie ailleurs. Je veux que tu réussisses ta vie, petit frère, c'est donc pour cela que j'ai renoncé à l'héritage. Tout te sera reversé dans très peu de temps. Ne m'en veux pas, je t'en prie... Je t'aime, Cassandre. »
J'étais atterré. En voulant me protéger et assurer mon avenir, ma sœur m'avait laissé totalement seul. Sans aucun repère. J'étais condamné.
Alors non, vraiment, la photo de notre famille 'unie' ne m'évoquait pas vraiment de bons souvenirs.
Sur la photo d'après, on me voyait bourré, avec trois jolies autour de moi. Durant cette soirée, j'étais tombé de haut. Et cette fois pas à cause de l'alcool ni de la drogue, mais plutôt à cause de ce que j'étais. Ou plutôt de ce que je n'étais pas. Je n'étais pas un simple humain. C'était ce que j'avais découvert ce soir-là. L'ambiance était à son comble dans cette fête donnée par une pauvre petite fille riche... et tout le monde s'amusait. Il était rare que personne ne soit sur la touche mais vraiment, pendant cette soirée, tout le monde était ravi. Alors que je me trémoussais plutôt sensuellement sur une musique qui l'était tout autant, je me sentis mal. Mais pas mal genre 'J'ai un peu à mal au ventre' ou 'J'ai un peu trop bu ce soir'. Je sentais comme si... je pouvais toujours commander mon esprit mais que mon corps ne m'appartenait plus. Non sans quelques regrets, je me résolus à quitter la jeune fille et je me précipitai dans les toilettes. Là, un effroyable spectacle m'attendait.
Un énorme guépard se tenait devant moi. Honnêtement, je ne comprenais vraiment pas ce qui m'arrivait. Depuis quand les animaux sauvages étaient conviés à ce genre de soirée ? Trêve de plaisanterie. Ce n'était absolument pas drôle, j'avais peur, même. Jamais je ne m'étais senti aussi abandonné, lâché, seul. Le vide qu'avait laissé Cassandre en partant pour toujours commençait à se faire sentir et que je sois confronté à ce genre de bête ne m'aidait pas vraiment. Quand je me rendis compte, qu'une glace était en face de moi et que c'était mon reflet, je pris peur. Vraiment. Durant deux ans je restai cloîtré dans une pièce sombre. Je m'étais moi-même... affolé.
« Pourquoi je ne me suicide pas ? Parce que la mort me dégoûte autant que la vie. » ▬ Emile Cioran.
Puis un jour, je reçus une lettre. De Nox. Qui était Nox ? C'est ce que je découvris quelques temps plus tard. Dans cette école, nommée la Special Institut. Et même si je dus me résoudre à quitter Boston, la Californie me plût aussitôt... Et enfin le don. LE fameux don. En étant un transformateur, j'avais le pouvoir de prendre la forme de n'importe quel animal mais surtout, j'avais hérité d'une capacité en plus. J'étais télépathe. Bien entendu, encore aujourd'hui je n'ai pas atteint mes limites et je me sais capable d'aller encore plus loin.
Je n'ai jamais vraiment oublié Faustine. Et ni Jazz ni June Endecott me la feront oublier mais il faut bien que je me concentre sur de nouvelles personnes. En arrivant dans cette nouvelle école, je dois l'avouer, j'étais un peu perdu. Mais j'ai essayé de me raccrocher à quelqu'un, comme un bernard l'ermite aurait besoin de sa coquille (Comparaison assez hasardeuse et vaseuse je l'avoue... pardonnez cette bien piètre figure de style.) Jazz est exactement le genre de fille (femme ?) sur laquelle je pourrai toujours compter. Mais en ce qui concerne June, sa cadette, c'est... différent.
En conclusion, je pourrais presque dire que la Special Institut m'a sauvé. Presque. On n'est jamais trop prudent, je ne dois pas m'avancer si rapidement.
_______________
Je rangeai les photos lorsque j'entendis que mon colocataire revenait dans la chambre. La prochaine séance de souvenirs serait pour plus tard...
« Il y a deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas satisfaire son désir et l'autre de le satisfaire. » ▬ Oscar Wilde.
Dernière édition par Axel O. Morrison le Ven 5 Mar - 23:20, édité 25 fois
Sujet: Re: ▬ « Axel Oliver Morrison. » -Terminée.- Mer 17 Fév - 17:55
Oh ! D'enfer ! Bonjour et bienvenue. Merci de ton inscription et d'avoir prit un de mes scénas *Waaaza* Enfin, bref. N'hésites pas si tu as un problème, comme l'a si bien dit Lou.
Axel O. Morrison
▌ MESSAGES : 53 ▌ ÂGE : 32 ▌LOCALISATION : ▬ « Là où je ne devrais pas être, j'imagine. » ▌ INSCRIPTION : 17/02/2010
Sujet: Re: ▬ « Axel Oliver Morrison. » -Terminée.- Mer 17 Fév - 18:01
Merci à vous deux =DD Pffiiou je m'étais promis de pas m'inscrire sur un forum de vampires parce que j'en avais assez de Twilight et tout mais là... :suspect: comment un forum peut-il être aussi beau ? Et le contexte Haan Jazz, j'ai eu un coup de coeur pour Axel =DD
Sujet: Re: ▬ « Axel Oliver Morrison. » -Terminée.- Ven 5 Mar - 23:22
Pardonnez-moi d'avoir laissé cette fiche en jachères un peu plus longtemps qu'il ne l'aurait fallu.. Je l'ai terminée bien qu'un brin bâclée mais j'espère qu'elle conviendra quand même...
Nox
▌ MESSAGES : 54 ▌ INSCRIPTION : 07/12/2009
Sujet: Re: ▬ « Axel Oliver Morrison. » -Terminée.- Sam 6 Mar - 0:19
J'aime vraiment beaucoup. Je te valide. Bienvenue parmi nous, Axel. Tu peux dès à présent circuler librement ici
Axel O. Morrison
▌ MESSAGES : 53 ▌ ÂGE : 32 ▌LOCALISATION : ▬ « Là où je ne devrais pas être, j'imagine. » ▌ INSCRIPTION : 17/02/2010
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